Réussir un projet difficile

Ou comment affronter les projets difficiles ?

Les PSE, les déménagements, les réorganisations sont des projets difficiles.

D’abord parce qu’ils sont longs, qu’ils affectent le fondement de vos équipes et surtout parce qu’ils sont émotionnellement chargés. Comment affronter les projets difficiles ?

Les éléments qui font la différence :
convictions et pièges

Assumez les difficultés !

Lors d’une annonce difficile, on a envie de rassurer les équipes parce qu’on ne veut pas leur faire peur ou faire trop de vagues. Donc on présente un projet enthousiasmant, bien ficelé qui survole les difficultés et ne mentionne pas les risques. C’est tentant, bien intentionné mais ça prépare un futur compliqué où se mêleront ressentis, passivité et suspicion. Ce qui est susceptible d’embarquer les équipes c’est d’annoncer dès le départ les défis du projet, les deuils qu’il implique et les questions que vous vous posez. Elles seront marquées par cet acte de confiance et ne seront que plus fières de les avoir relevés.

Former et informer ne suffit pas

Une fois que le projet est annoncé, on s’attèle à informer et former les équipes pour les aider à se projeter. Ces étapes sont essentielles mais elles rendent les équipes spectatrices d’un projet qu’on leur impose plutôt qu’actrices d’un projet dont elles peuvent en définir les contours. Il faut réussir à les impliquer au plus tôt pour que le « monde d’après » leur ressemble et qu’elles veuillent le faire advenir. Assurez-vous donc que votre projet est clair et suffisamment inachevé.

À projet difficile, animation légère

Quasi systématiquement, les projets difficiles sont animés avec un sérieux décuplé qui fige les prises d’initiatives. Les projets difficiles deviennent alors des projets ennuyeux, qui stagnent ! Et si on le traitait à la légère ? Pour que le plus de monde s’en empare, pour que les actions voient le jour, pour que ça devienne un sujet de discussion, attachez-vous à l’animer de façon visible, décalée, amusante, fun. C’est la meilleure manière de le rendre mémorable et collectif.

Line

Comment on s’y prend ?

Une démarche qui distingue le projet final et le moment de transition

Une fois l’annonce du projet final faite, nous aidons le manager à animer la période de transition qui génère beaucoup d’attente, de bruits de couloir et d’inaction parce qu’on « verra bien à quelle sauce on va être mangés ». Cette période de transition est à mener comme un projet en soi, c’est un cri de ralliement que le manager propose aux équipes.

Un cri de ralliement qui fait place à l’action

Passer à l’action pendant cette période de transition signifie trois choses :
• Identifier des sujets long-termes qui font exister une autre réalité que celle happée par le projet final
• Sur lesquels les équipes définissent des actions concrètes – elles s’approprient ainsi totalement le projet proposé
• Et on fait un appel à volontaires pour les mettre en œuvre, car miser sur l’envie plutôt que l’obligation c’est s’assurer d’un résultat

Pour fédérer une communauté prête à affronter la tempête

Nous nous concentrons sur les gens qui agissent comme noyau dur de la démarche. Autour d’eux se créer un engouement qui embarquera d’abord les hésitants et plus tard les passifs. Ce resserrement des liens rendra plus robuste le collectif quand la tempête frappera.

Ce que vous avez vu jusqu’ici vous a plu ? Ça vous dit qu’on construise quelque chose ensemble ?

Tout se passe juste en dessous, on sera ravi de savoir comment nous pouvons vous aidez !

Restez connecté !
(Un de nos consultants sera tiré au sort pour répondre à votre demande, il vous contactera dans les plus brefs délais)

ALBUS CONSEIL